En se réveillant le soleil est là, et on voit enfin le sommet des montagnes qui nous entourent. Pascal vérifie la fixation arrière de son pot d'échappement qui bringuebale, et remet une couche de fil de fer. Il découvre par contre qu'il y a une petite fuite d'échappement à l'avant, au niveau du joint du collecteur. En démontant il s'aperçoit qu'il n'y a.. pas de joint du tout ? Décidément, son mécanicien, qui a refait le moteur juste avant notre départ, n'est pas très sérieux. On se rappelle qu'il avait oublié de resserrer les roues, Pascal a perdu deux boulons de roue après 20km. Et puis nous avons passé deux heures en Suède pour trouver la panne de carburation, un porte-gicleur desserré, lui aussi. Pour ce gicleur, le mécano n'y était peut-être pour rien. Mais monter l'échappement sans joint, par oubli ou parce qu'il n'en avait pas en stock, ça commence à faire beaucoup... On a un joint en stock et le problème est donc vite réglé.

Comme le circuit de charge de ma voiture est un peu "en rade", nous commençons aujourd'hui à échanger nos batteries, je récupère donc la batterie chargée de pascal pour lui confier la mienne, à recharger jusqu'à demain...

Le programme du jour commence par l'ascension de la "Trollstigveien", la route des Trolls, une route en 11 lacets serrés à flan de montagne. Cette route a été ouverte en 1936 mais ça n'a pas du être simple, il y a des bornes qui de loin en loin indiquent des dates témoignant de l'avancement, il a fallu plusieurs années pour franchir le mur et arriver au col.

En haut la vue est exceptionnelle, et le soleil nous invite au pique-nique, à l'altitude de 852 m. Nous n'avons pas vu de troll mais par contre nous croisons depuis quelques jours un grand bus, habité par des sportifs tchèques. Ils suivent en vélo, et l'un d'entre eux vient d'escalader une coulée de neige pour la redescendre en surf...