Skip navigation
Amicale Spitfire

Voyage Cap Nord | Amicale Spitfire

Au Cap Nord en Spitfire
La veille du départ
Mardi

Ça fait plusieurs mois que je prépare, pour ne pas dire plusieurs années, mais ce n'est que quelques jours avant le départ que je commence à me poser la question : qu'est-ce que c'est que cette idée de folie de partir au Cap Nord ? Avec des vieilles voitures, alors que l'on pourrait facilement rouler en Renault 21, par exemple, voire même trouver une auto plus confortable. Chassons vite ces idées noires, ce doit être une épreuve envoyée par les trolls.

6 différentiels pour 1 Spit
J'ai essayé pas mal de différentiels sur ma voiture...

On a tous eu des problèmes mécaniques de dernière minute. Sur ma voiture, j'avais commandé et monté un pont "neuf", mais il s'est avéré au premier tour de roue qu'il était défectueux, même à faible vitesse, franchement anormal. Canley Classics, le fournisseur, a accepté de le prendre en garantie et de m'en envoyer un autre. Mais démonter et remonter ce pont, une cinquième fois en quelques années, ce n'était vraiment pas prévu. (J'ai fait une page web en anglais pour expliquer le problème à Canley Classics, vous pouvez y écouter le bruit des ponts...). J'ai aussi refait les freins, plaquettes à l'avant et garnitures à l'arrière, pour passer le contrôle technique, qui était déjà en retard d'un an ! J'ai eu un rendez-vous la veille de partir, mais dommage, il y avait 50% de déséquilibre à l'arrière... Les garnitures sont trop neuves, sans doute. Prévoir la contre-visite au retour.

Jean-Pierre de son côté a changé les roulements arrière d'un côté, monté une nouvelle crémaillère pour avoir moins de jeu à la direction, et changé ses amortisseurs avant par des beaux "Koni" tout neufs.
Par contre ce n'est qu'aujourd'hui qu'il avait prévu la vidange. Mais comme d'habitude en mécanique, c'est toujours le plus simple qui devient le plus compliqué. Le bouchon de vidange n'a jamais voulu se déserrer... On a essayé ensemble plusieurs méthodes, clés anglaises, françaises, coup de scie et burin, mais rien à faire, bloqué. Comme ce n'était pas le moment d'abîmer le carter, le bouchon est resté en place, et on a expérimenté la vidange par aspiration, avec une seringue de 400ml et un tuyau en cuivre, qu'on a pu introduire jusqu'au fond du carter par le trou de la jauge. Quelques giclées d'huile plus tard, Jean-Pierre était bon pour la douche. Comme on a prévu de faire la vidange une fois pendant le périple, on emmène le bac et la seringue...

Le plus inquiétant est plutôt le moteur de Pascal. Lors de notre réunion en avril, il me semblait bien entendre un bruit peu sympathique de bas-moteur, un peu trop de jeu, trop d'usure ? De plus les culbuteurs, au moins l'un d'entre eux, étaient très bruyants. Il a donc décidé de confier le moteur à son mécanicien, qui devait le déposer, le démonter, et changer coussinnets et segments. En démontant il a décidé de changer aussi l'arbre à cames et ses poussoirs. Seulement voilà, il y a trois jours il n'avait toujours pas reçu les pièces... Pas très sérieux tout ça, quand on sait que ce moteur doit emmener et ramener son propriétaire du Cap Nord...
Il a tout de même récupéré sa voiture aujourd'hui, le mécanicien a fini pendant la nuit, avec les pièces enfin arrivées. Mais 40 km plus loin, Pascal s'est aperçu qu'il manquait deux écrous à une des roues avant ! Ah ! J'ai oublié de les resserrer, a déclaré le mécano...


J'ai monté une capote neuve la semaine dernière,
une belle avec une fenêtre arrière ouvrante (fabricant : "Don Trimming" en Angleterre).

Il fait pour l'instant très beau et chaud en France, et du coup ça nous rassure, on a un peu moins froid dans le dos de partir demain vers le (grand) nord.
F.D.